je laisse la voiture en contrebas et remonte vers la vallée en suivant les traces d’un skieur,
un air de grand nord, c’est grisant.
puis je fais ma propre trace dans la poudreuse en descendant vers le ruisseau
le ruisseau et le gué sont cachés derrière les noisetiers, ployant sous la neige
une dentelle
aujourd’hui je traverserai pieds nus dans l’eau glacé, et je ferai un bon feu là haut pour me réchauffer.
Il faudra apprendre à composer avec la neige pour vivre là haut l’hiver; pelleter avant qu’elle ne s’accumule. A coups de pelle faire reculer l’hiver et avancer vers le printemps.
Le bois que j’avais entreposé à l’abri du toit à entièrement disparu sous la congère accumulé le long du mur… Ce sont des montagnes de neiges qui naissent au pieds du toit et tente d’engloutir la grange.
Marcher avec des raquettes… s’équiper d’un traineau pour monter les provisions… Je fabriquerai une luge en bois sur le modèle de celle trouvé au fenil, utilisée pour transporter les charges lourdes. J’ai lu chez G.Buisan que les anciens profitaient de la neige pour déplacer de lourdes charges à l’aide de luges simples et robustes.. Ainsi, si l’on repérait à la belle saison, loin de la grange, une belle pierre pour un linteau par exemple on attendait l’hiver pour la déplacer à la faveur de la neige et du traineau… Mais, la luge que nous avons au grenier servait sans doute pour descendre le lait ou d’autres charges vers le village en glissant sur l’herbe. Comme les luges utilisées en Vanoise pour descendre le fromage des alpages.
la question vaut un article sur le blog !
voilà une solution qui pourrait vous intéresser
https://grangeforaine.wordpress.com/2012/10/19/avec-ou-sans-eau/
ps: seule la fin de l’article est nouvelle
j’espère que ça vous donnera des idées
bonne journée
Félicitations pour TOUT ce que vous faites.
Nous avons passé pour la première fois l’hiver (du 02 Février au 3 Avril) dans notre bergerie (au dessus d’Arrens Marsous à 1250m). Tout simplement sublime…nous espérons avoir d’autres hivers comme celui là, et pour vous également.
Avez-vous des documentations sur les captages en eaux vives?
Merci !
Quelle chance ! passer un hiver tel que celui-ci dans votre grange ! Le spectacle à du être merveilleux. Nous adorons votre vallée, on a même longtemps espéré y trouver une grange entre le Soulor et le Gabizos, mais le destin nous à amené un peu plus à l’est, vers un autre coin de paradis…
J’ai quelques infos sur les captages; mais vous souhaitez capter directement dans un ruisseau c’est bien ça ? dites moi et je vous envoie ce que j’ai comme infos
Oui, ce captage existe et fonctionne pour alimenter une cuve de 1000l qui distribue l’eau à la bergerie.
Ce captage est à peu près à 250 m de la cuve. Le diamètre du tuyau est en 16 ce qui de l’avis de Mr Giovannone est trop faible.
Étant donné que l’hiver a préféré la neige au froid, l’eau n’a pas gelé.
L’eau coule en permanence par le trop plein de la cuve.
Il s’agit en fait de 2 captages reliés par un T.
Celui en amont est constitué d’une pomme d’arrosoir, protégée par un tambour de machine à laver, le tout immergé dans une cuvette du lit du torrent.
Celui en aval est un petit cubi immergé dans un parpaing très solidement scellé.
Cela fonctionne mais avec quelques soucis: la pomme se bouche, les crues emportent le tambour, de l’air passe et bloque le passage de l’eau.
Voilà, rien de bien grave, mais j’aimerai rendre le système plus performant.
En projet: remplacement du tuyau par un de 32, et ajout d’une 2ème cuve de 2000l…
Merci pour vos infos.
Cordialement
Jacques MERCIER
wish I could be there.Vivement l’année prochaine.
On t’attends ! chausse tes raquettes !
A reblogué ceci sur Grange Foraine.