Fini les sauts de caillou en caillou pour traverser le ruisseau !
P m’a rappelé que depuis tout petit nous rêvions tous les deux d’une cabane de pirate…. Et bien nous l’avons ! elle se rejoint en kayak ou en empruntant un acrobatique pont suspendu
Les rochers utilisés pour traverser sont noyés sous 30cm d’eau. Ces derniers jours, l’eau de fonte cumulée avec les pluies, ruisselle des hauteurs pour gorger d’eau les ruisseaux. Les rivières de plaine sont en crues. Comme j’avais mon kayak sur le toit en prévision d’une descente avec les copains, je l’ai utilisé pour traverser le gué et récupérer une corde afin que nous construisions à la hâte un pont sommaire mais suffisant pour traverser.
Dans quelques jours la neige aura fondu dans la combe avant le gué, on pourra y descendre et traverser en 4×4. La grange sera à nouveau accessible en voiture.
L’une des buses qui fait passer le ru sous un chemin communal en amont de la grange est colmatée par les sédiments charriés par la crue. Le ru déborde sur le chemin et une partie de l’eau viens droit sur la grange à travers la prairie, résultat nos drains sont saturés et l’eau s’infiltre à l’intérieur.
Nous avons le sentiment plutôt satisfaisant, même si la tâche est rude, en débouchant et curant ces canaux de rejouer des gestes ancestraux, exécutés chaque printemps par les bergers pour maintenir en état ce réseau qui contient les eaux au large des granges, permet aussi l’irrigation des prairies, le fonctionnement des leytés. Et, cette crue a aussi du bon, car elle nous permet d’identifier les canaux à entretenir, et nous renseigne sur les modifications à faire pour maintenir les ruisseaux dans leurs lits. Au travail !
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