potager

papillon de nuitL’endroit du potager m’est apparu comme une évidence : une pente ensoleillée creusée en terrasses par le passage des eaux et protégée du vent par une ligne de noisetiers, de saules, de jeunes frênes et d’aubépines qui dessinaient une courbe le long du bord nord-ouest.  L’endroit restait un peu éloigné de la maison, et il était un peu caché, un jardin secret au milieu du sauvage.  La récolte comme pratique indispensable et complémentaire à la cueillette, et à la cuisine!

Cultiver en montagne n’est pas des choses les plus faciles, et les premières années m’ont servi plus à identifier les particularités, les difficultés, et les besoins liés aux conditions du Hourc, qu’à produire une récolte abondante!  Et je suis toujours dans ce processus d’apprentissage et d’amélioration pour adapter le potager à son rôle producteur.  Une terre plutôt acide et argileuse, à tendance marécageuse, des gelés tardives et des orages de grêle, des rongeurs et des limaces, des vaches et des biches, voilà les défis.

Je ne savais pas au début que j’allais faire de la permaculture.  Mais petit à petit cette pratique m’est aussi apparue comme une évidence vis-à-vis de ce lieu : quel meilleur moyen de comprendre cette terre tout en en prenant soin, de partager la vie cultivée avec les végétaux et les animaux sauvages (qui sont bien trop nombreux pour que je puisse faire mieux que de les canaliser ou de les freiner), et d’accorder le travail du jardin avec un emploi du temps qui m’obligeait à des absences parfois prolongées.

Je propose sur demande des journées découvertes à composer selon ce qui vous intéresse : la permaculture, la cueillette, la cuisine…
Je suis loin d’être experte en ces matières, mais je commence à accumuler des expériences et à connaître les spécificités du milieu montagnard que j’habite.  Le temps de voir si ces pratiques suscitent assez d’intérêt pour organiser des stages plus complets, ces journées sont proposées à contribution libre.